Fabien CHAMPEVAL, sculpteur
«Un dialogue entre rigidité et fluidité s’installe, la pierre se transforme lentement, elle semble bouger, devenir mouvement, composante sensuelle et organique ».
De pénétrations en interpénétrations, les sculptures de Champèval cristallisent l’essence vitale de la stéatite1, communément appelée pierre ollaire ou à savon. Image de la reviviscence de la pierre, celle-ci se plie, se courbe sous le ciseau de notre sculpteur en de multiples formes productives d’une énergie semblant se propager à l’infini. Un idéal formel qui intéressa au début du XXe siècle le sculpteur roumain Constantin Brancusi qui déclarait : « Une vraie forme devrait éveiller l’impression
d’infini. Les surfaces devraient avoir l’air de se continuer à l’infini, de sortir de la masse, de s’en dégager pour mener une existence parfaite et absolue ». [...] |
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